Résumé : Les blasons du sanguin-colérique et de l’atrabilaire-flegmatique, qui traversent déjà leurs œuvres respectives au moment de leur rencontre, ont paradoxalement rapproché Bloy et Huysmans. Construite dès ses prémices sur cet écart des ethos, une amitié grandit, jusqu’à ce que les atermoiements de Huysmans au seuil du catholicisme renvoient brutalement chacun à son type. Bloy fustige alors sans relâche la sécheresse de cœur et l’ironie mauvaise de l’homme de l’Ourse ; Huysmans se tait.