Résumé : Le rapport de Huysmans à l’art religieux est caractéristique de sa trajectoire. On constate une évolution, de la condamnation de l’art sulpicien à l’éloge de Grünewald. Contre la conception déficiente du réalisme, Fra Angelico et Grünewald deviennent les représentants des deux principes que la peinture religieuse offre à l’écriture. Car l’incarnation de la langue dans un style inspiré ne peut se présenter que sur le mode antithétique d’un réalisme transcendé formulé dans Là-bas.