Résumé : L’écriture fin-de-siècle minée par la guerre des sexes, la solitude cosmique et le désenchantement, porte en elle sa maladie et son pharmakon. À travers la puissance des œuvres de Gustave Moreau et de Grünewald mises en scène par Huysmans, le venin syphilitique se diffuse en arabesques poétiques et métaphores prophétiques. Cette langue décadente, symbolisée par l’image de la femme, est un monde empoisonné où le mal et l’érotisme pervers se marient en des embrassements vénéneux.