Résumé : La métamorphose végétale des héros masculins s’observe chez plusieurs conteuses au tournant des xviie-xviiie siècles, où elle prend différents sens selon les autrices : effet de l’incompatibilité des sexes selon Catherine Bernard, elle trahit au contraire chez Mme d’Aulnoy le désir d’une sexualité masculine passive, non invasive, et d’autant plus jouissive, quand à l’inverse Mme de Murat s’en sert pour assouvir un fantasme de castration.