Résumé : En observant quelques représentations de la femme dans la théorie de l’art à la Renaissance, on constatera que malgré la misogynie commune, les traités peuvent préférer la femme comme genre à la femme comme sexe. Car la femme vaut mieux comme construction culturelle que comme réalité naturelle : elle n’est pas un bon sujet, mais un bon genre d’objet. L’anachronisme de notre regard contemporain sur ces questions nous force à une réélaboration permanente qui fait la richesse de nos interprétations.