Résumé : Longtemps envisagée sous l’angle pessimiste d’une exclusion par rapport au monde des corporations et d’un renvoi aux marges institutionnelles du marché, la place des femmes dans les économies préindustrielles fait l’objet depuis une vingtaine d’années d’une réévaluation positive. À travers une approche micro-analytique croisant sources réglementaires et sources de la pratique, cet article analyse l’omniprésence féminine – licite ou illicite – dans le commerce alimentaire lyonnais du xviie siècle.