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Classiques Garnier

Sommaire biographique

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Histoire des treize. Ferragus, La Duchesse de Langeais, La Fille aux yeux d’or
  • Pages : I à VIII
  • Réimpression de l’édition de : 1985
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 427
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812414374
  • ISBN : 978-2-8124-1437-4
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1437-4.p.0007
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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SOMMAIRE BIOGRAPHIQUE



1799. — Naissance, à Tours, !e zo mai, d'Honoré Balzac, fils du «citoyen Bernard-Fran~ois Balzac » et de la «citoyenne Anne-Charlotte-Laure Sallambier, son épouse ». II sera mis en nourrice à .S'aint-Cyr-sur-Loire jusqu'à l'âge de quatre ans. II aura deux sceur's :Laure, née en r 80 0, et Laurence, née en rXoz ; un frère, Henri, né en r8o~.
1804. — I! entre à la pension Le Guay, à Tours.
1807. — ]l entre, le zz juin, au collège des Oratoriens de Ven- dôme, qu'il quittera, après un rigoureux internat, le z2 avril r 8rj.
1814. —Pendant l'été, il fréquente le collège de Tours. En novembre, il suit sa famille à Paris, rue du Temple.
1815. — I! fréquente deux institutions du quartier du Marais, l'institution Lepître, puis, à partir d'octobre, l'institution Ganser et suit vraisemblablement les cours drr lycée Charle- magne.
1816. — En novembre, i! s'inscrit à la Faculté de Droit et entre, comme clerc, chef Me Guillonnet-Merville, avoué rue Coquil- lière.
1818. — Il quitte, en mars, l'étude de Me Guillonnet-Merville pour entrer dans celle de Me Passe, notaire, ami de ses parents et gui habite la même maison, rue du Temple. I! rédige des Notes sur l'immortalité de l'âme.
1819. —Vers le ter août, Bernard-Fran~ois Balzac, retraité de l'administration militaire, se retire à Villeparisir avec sa
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famille. Honoré, bachelier en droit depuis le mois de janvier, obtient de rester à Paris pour devenir homme de lettres. Installé dans un modeste logis mansardé, rue Lesdiguières, il y compose une tragédie, Cromwell, qui ne sera ni jouée, ni publiée de son vivant.
1820. — Il commence Falthurne et Sténie, deux récits qu'il n'achèvera pas. Le r8 mai, il assiste au mariage de sa saur Laure avec Eugène Surville, ingénieur des Ponts et Chaussées. Ses parents donnent congé rue Lesdiguières pour le re7 janvier r 8z r.
1821. — Le zer septembre, sa sreur Laurence épouse M. de Mont aigle.
1822. —Début de sa liaison avec Laure de Berny, âgée de quarante-cinq ans, dont il a fait la connaissance à Villeparisis l'année firécédente ; elle sera pour lui la plus vigilante et la plus dévouée des amies. Pendant l'été, il séjourne à Bayeux, en Nor- mandie, avec les Szzrville. Ses parents emménagent avec !ui à Paris, dans de Marais, rue du Ivoi-Doré.
Sous le pseudonyme de Lord R'Hoone, il publie, en collaboration, L'Héritière de Birague et Jean-Louis ;puis, seul, Clotilde de Lusignan. Le Centenaire et Le Vicaire des Ardennes, parus la même année, sont signés Horace de Saint-Aubin.
1823. — Au cours de l'été, séjour en Touraine. La Dernière Fée, par Horace de Saint-Aubin.
1824. —Vers la fin de l'été, ses parents ayant regagné Ville-

parisis, il s'installe rue de Tournon.
Annette et le Criminel (Argow le Pirate), par Horace de
Saint-Aubin. Sous l'anonymat Du droit d'aînesse ; Histoire impartiale des Jésuites.
1825. —Associé avec Urbain Canel, il réédite les ouvres de Molière et de La Fontaine. En avril, bref voyage à Alengon. Début des relations avec la duchesse d'Abrantès. Sa saur Laurence meurt le u août.
Wann-Chlore, par Horace de Saint-Azrbin. Sous l'ano- nymat :Code des gens honnêtes.
9 SOMbIAIKL' BIOGRAPHIQUE i~,
1826. — Le rE1' juan, il obtient un brevet d'imprimeur. Associé avec Barbier, il s'installe rue des Marais-Saint-Germain (aujourd'hui rue Visconti). Au cours de l'été, sa famille abandonne Villeparisis pour se ftxer à Versailles.
1827. — Le rl juillet, avec Laurent et Barbier, il crée une société pour l'exploitation d'une fonderie de caractères d'impri- merie.
1828. — Au début du printemps, Balzac s'installe r, rue Cassini, près de l'Observatoire. Ses affaires marchent mal : il doit les liquider et contracter de lourdes dettes. Il revient à la littéra- ture : du r J septembre à la fin d'octobre, il séjourne à Fougères, chef le général de Pommereul, pour préparer un roman sur la chouannerie.
1829. — Balzac commence à fréquenter les salons il est relu chef Sophie Gay, chef le baron Gérard, chef Mme Hamelin, chef la princesse Bagration, chef Mme Kécamier. Début de la correspondance avec Mme Zulma Carraud qui, mariée à un commandant d'artillerie, habite alors Saint-Cyr-l'École. Le r9 juin, mort de Bernard-Franfois Balzac.
En mars a paru, avec la signature Honoré Balzac, Le Dernier Chouan ou La Bretagne en i800 qui, sous le titre définitif Les Chouans, sera le premier roman incorporé à La Comédie humaine. En décembre, Physiologie du mariage, «par un jeune célibataire ».
1830. — Balzac collabore à la Revue de Paris, à la Revue des Deux Mondes, ainsi qu'à divers journaux : le Feuilleton des journaux politiques, La Mode, La Silhouette, Le Voleur, La Caricature. Il adopte la particule et commence à signer « de Balzac ». Avec Mme de Berny, il descend la Loire en bateau (juin) et séjourne, pendant l'été, dans la propriété de La Grena- dière, àSaint-Cyr-sur-Loire. Pendant l'automne, il devient un familier du salon de Charles Nodier, à l'Arsenal.
Premières «Scènes de la vie privée » : La Vendetta ;Les Dangers de l'inconduite (Gobseck) ; Le Bal de Sceaux ; Gloire et Malheur (La Maison du Chat-qui-pelote) I.a Femme vertueuse (Une double famille) La Pais du
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ménage. Parmi les premiers «Contes philosophiques » :Les Deux Rêves, l'Élixir de longue vie...
1831. —Désormais consacré comme écrivain, il travaille avec acharnement, tout en menant, à ses heures, une vie mondaine et luxueuse, gui ranimera indéfiniment ses dettes. Ambitions politiques demeurées insatisfaites.
La Peau de chagrin, roman philosophique. Sour l'étiquette « Conter philosophiques» :Les Proscrits ; Le Chef-d'~uvre inconnu...
1832. —Entrée en relations avec Mme Hanska, « l'Ftrangère », qui habite le château de Wier~chomnia, en Ukraine. Il est l'hôte de M. de Margonne à Saché (où il a fait et fera d'autres séjours) ; puis des Carraud, qui habitent maintenant Angoulême. Il est devenu l'ami de la marquise de Castries, qu'il rejoint en aoîrt à Aix-les-Bains et qu'il suit en octobre à Genève :désillusion amoureuse. Au retour, il parse trois semaines à Nemours auprès de Mme de Berny. Il a adhéré au parti néo-légitimiste et publié plusieurs essais politiques.
La Transaction (Le Colonel Chabert). Parmi de nouvelles «Scènes de la vie privée» :Les Célibataires (Le Curé de Tours) et cinq «scènes »distinctes qui seront groupées plus tard dans La Femme de trente ans. Parmi de nouveaux «Contes philosoplügues» : Louis Lambert. En marge de la
future Comédie humaine premier dizain des Contes drolatiques.
1833. —Début d'une correspondance suivie avec Mme Hanska. Il la rencontre pour la première fois en septembre à Neuchâtel et la retrouve à Genève pour la Noël. Contrat avec Mme Béchet pour la publication, achevée par Werdet, des Études de murs au xixe siècle qui, de r833 à r8j7, paraîtront en doue volumes et gui sont comme une préfiguration de La Comé- die humaine (I à I V : «Scènes de la vie privée » . U à f/III
« Scènes de la vie de province ». IX à XII : « Scènes de la vie
parisienne » ).
Le Médecin de campagne. Parmi les premières «Scènes
de la vie de province » La Femme abandonnée ; La
11 SOMMAIRE BIOGRAPHIQUE v
Grenadière L'Illustre Gaudissart ;Eugénie Grandet
(décem(~re) .
1834. —Retour de Suisse en février. Le ¢juin naît Marie du Fre.rnay, sa fille présumée. Nouveaux développements de la vie mondaine : il se lie avec la comtesse Guidoboni Visconti.
La Recherche de l'absolu. Parmi les premières «Scènes de la vie parisienne» :Histoire des Treize (I. Ferragus, z8j3. II. Ne touchez pas la hache (La Duchesse de Langeais), z8j3-z8j¢. III. La Fille aux yeux d'or, z83¢-rBjJ.)
1835. —Une édition collective d'Études philosophiques (rBjJ- z8¢o) commence à paraître chef Werdet. Au printemps, Balzac s'installe en secret rue des Batailler, à Chaillot. Au mois de mai, il rejoint Mme Flancha, qui est avec son mari à
Vienne, en Autriche il passe trois semaines auprès d'elle
et ne la reverra plus pendant huit ans.
Le Père Goriot (z8j¢-z8jf). Melmoth réconcilié. La Fleur des pois (Le Contrat de mariage). Séraphîta.
1836. —Année agitée. Le zo mai naît Lionel-Richard Guido- boni-Visconti, qui est peut-être son fils naturel. En juin, Bal:~ac gagne un procès contre la Revue de Paris au sujet du Lys dans la vallée. En juillet, il doit liquider La Chronique de Paris, gu'il dirigeait depuis janvier. Il va passer quelques semaines à Turin ; au retour, il apprend la mort de Mme de Berny, sur- venue le 2~ juillet.
Le Lys dans la vallée. L'Interdiction. La Messe de l'athée. Facino Cane. L'Enfant maudit (z8jz-z836). Le Secret des Ruggieri (La Confidence des Ruggieri).
1837. —Nouveau voyage en Italie (février-avril) Milan,
Venise, Gênes, Livourne, Florence, le lac de Côme.
La Vieille Fille. Illusions perdues (déGut). César Birotteau.
1838. —Séjour à Frapesle, près d'Issoudun, où sont frxés

désormais les Carraud (février-mars) quelques jours à
Nohant, chef George Sand. Voyage en Sardaigne et dans la
péninsule italienne (avril-mai). En juillet, installation aux
fardier, entre Sèvres et Ville-d'Avray.

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La Femme supérieure (Les Employés). La Maison Nucingen. Début des futures Splendeurs et Misères des courtisanes (La Torpille).
1839. — Balzac est nommé, en avril, président de la Société des Gens de Lettres. En septembre-octobre, il mène une campagne inutile en faveur du notaire Peytel, ancien co-directeur du Voleur, condamné à mort pour meurtre de sa femme et d'un
dome.rtigue. Activité dramatique il achève L'École des
ménages et Vautrin. Candidat à l'Académie franfaise, il
.n'efface, le s décembre, devant Victor Hugo, qui ne sera pas élu.
I.e Cabinet des antiques. Gambas. Une fille d'Ève.
Massimilla Doni. Béatrix ou les Amours forcés. Une
princesse parisienne (Les Secrets de la princesse de
Cadignan).

1840. —Vautrin, créé le z¢ mars à la Porte Saint-Martin, est interdit le z6. Balzac dirige et anime la Revue Parisienne,
qui aura trois numéros (juillet, août, septembre) dans le
dernier, la célèbre étude sur La Chartreuse de Parme. En octo-
bre, il s'installe zy, rue Basse (aujourd'hui la «Maison de
Balzac » , ¢~, rue Raynouard .

Pierrette. Pierre Grassou. Z. Marcas. Les Fantaisies de Claudine (Un prince de la bohème).
1841. — Le z octobre, traité avec Furne et un consortium de libraires pour la publication de La Comédie humaine, qui paraîtra avec un Avant-propos capital, en dix-sept volumes (r8¢z-r8¢8) et un volarme posthume (rBJJ).
Le Curé de village (r8jy-r8¢r). Les Lecamus (Le
Martyr calviniste).
1842. — Le r9 mars, création, à l'Odéon, des Ressources de Quinola.
Mémoires de deux jeunes mariées. Albert Savarus. La Fausse Maîtresse. Autre Étude de femme. Ursule Mirouët. Un début dans la vie. Les Deus Frères (La Rabouilleuse).
13 SO~IIMAIR& BIOGKAPHIQCIB vii
1843. — fuillet-octobre séjour à Saint-Pétersbourg, auprès de Mme Hanska, veuve depuis le ro novembre rX¢z ;retour par l'Allemagne. Le s6 septembre, création, à l'Odéon, de Paméla Giraud.
Une Ténébreuse Affaire. La Muse du département. Honorine. Illusions perdues, complet en trois parties (I. Les Deux Poètes, rXj~. II. Un grand homme de province à Paris, r8jy. III. Les Souffrances de l'inventeur, r8¢j).
1844. —Modeste Mignon. Les Paysans (début). Béatrix (II. La Lune de miel). Gaudissart II.
1845. —Mai-août Baltiac rejoint à Dresde Mme Hanska, sa fille Anna et le comte Georges Mnis~ech ; il voyage avec eux en Allemagne, en France, en Hollande et en Belgique. Fn octobre, il retrouve Mme Hanska à Châlons et se rend avec elle à Naples. En décembre, seconde candidature à l'Académie
française.
Un Homme d'affaires. Les Comédiens sans le savoir.

1846. —Fin mars : gour à Kome avec Mme Hanska ;puis la Suisse et le Rhin jusqu'à Francfort. I_e r3 octobre, à Wiesha- den, Balzac est témoin au mariage d'Anna Hanska avec le comte MnisZeeh. Au début de novembre, Mme Hanska met au monde un enfant mort-né, qui devait s'appeler Victor- Honoré.
Petites Misères de la vie conjugale (rX¢J-r8¢6). L'En- vers de l'histoire contemporaine (premier épisode). La Cousine Bette.
1847. — De février à mai, Mme Hanska séjourne à Paris, tandis que Balzac s'installe rue Fortunée (aujourd'hui rue Balzac). Le z8 juin, il fait d'elle sa légataire universelle. Il la rejoint à Wier~chotvs:ia en septembre.
I,e Cousin Pons. La Dernière Incarnation de Vautrin (dernière partie de Splendeurs et Misères des courtisanes).
1848. — Rentré à Paris le r J février, il assiste aux premières journées de la Révolution. I,a Marâtre est créée, en mai, aar
Théâtre Historique Mercadet, reçu en août au Tliéâtre-
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Fran~ais nÿ sera pas représenté. A la fin de septembre, il retrouve Mme Hanska en Ukraine et reste avec elle jusqu'au printemps de rBJo.
L'Initié, second épisode de L'Envers de l'histoire contem- poraine.
1849. —Deux voix à l'Académie francaise le rr janvier (fau-
teuil Chateaubrr.'and) deux voix encore le z8 (fauteuil
Vatout). La santé de Balzac, d~à éprouvée, s'altère grave-

ment :crises cardiaques répétées au cours de l'année.
1850. — Le rq mars, à Berditcheff, il épouse Mme Hanska. Malade, il rentre avec elle à Paris le zo mai et meurt le r8 août. Sa mère lui survit jusqu'en z814 et sa femme jusqu'en r88a. Son frère Henri mourra en r 8J 8 ; sa sæur Laure en r 8~ r.
1854. —Publication posthume du Député d'Arcis, terminé par Charles Rabou.
1855. —Publication posthume des Paysans, terminé sur l'ini- tiative de Mme Honoré de Balzac. Édition, commencée en r 8 f j, des ouvres complètes en vingt volumes par Houssiaux, qui prend la suite de Furne comme concessionnaire (I à XVIII. La Comédie humaine. XIX. Théâtre. XX. Contes drolatiques).
1856-1857. —Publication posthume des Petits Bourgeois, terminé par Charles Rabou.
1869-1876. —Édition définitive des ouvres complètes de Balzac en vingt-quatre volumer chef Michel Lévy, puis Cal- mann-Lévy. Parmi les «Scènes de la vie parisienne »sont réunies pour la première fois les quatre parties de Splendeurs et Misères des courtisanes.