Résumé : Les électorats de François Bayrou et d’Emmanuel Macron ne se distinguent guère sur le terrain sociologique mais se séparent sur le terrain des valeurs économiques. Emmanuel Macron ne réussit à séduire qu’une partie de l’électorat centriste. La décomposition électorale du centrisme met au jour ce qui fonde le macronisme ou le « progressisme » : un social-libéralisme pro-européen réunissant surtout les bénéficiaires de la mobilité sociale ascendante.