Résumé : Entre souvenirs de cour et récits de voyage, Marie Mancini dresse une figure d’héroïne dans l’errance, qui refuse la gloire d’un personnage de tragédie autant que la posture d’aventurière romanesque, que la postérité persiste à lui attribuer. Ainsi ces Mémoires, défense et illustration d’une image de soi, appellent non tant un passé retrouvé qu’un futur vers lequel aspirer, dans lequel la somme des souffrances mène au repos et à un idéal de liberté.