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Classiques Garnier

Établissement du texte

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre complet. Tome IV
  • Pages : 195 à 198
  • Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 56
  • Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN : 9782406086826
  • ISBN : 978-2-406-08682-6
  • ISSN : 2261-575X
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08682-6.p.0195
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 13/08/2019
  • Langue : Français
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Établissement du texte

Nous suivons les principes dédition de la collection « Classiques Garnier » (modernisation pour les textes du xviie siècle). Nous rappelons ci-dessous, sans les détailler, les opérations de modernisation et de correction que nous avons pu mener sur lédition princeps.

Graphie

Majuscules et minuscules

Nous avons conservé la majuscule à linitiale des noms communs dans la plupart des cas. Lorsquil y a hésitation entre majuscule et minuscule, nous avons systématisé lusage le plus fréquent : cest le cas pour les titres (« Prince », « Roi », « Majesté », « Empereur », « Monarque », « Reine », « Sire »), pour les termes désignant une grandeur politique ou humaine (« Tyran », « Héros », « Empire »), pour les divinités ou les incarnations dune transcendance (« Dieu(x) », « Immortels », « Fortune », « Soleil »,, « Ciel »/« Cieux », « Enfer(s) », « Orque », « Parque », « Tartares »). En revanche, nous avons choisi de supprimer la majuscule dans certains cas où elle est minoritaire pour certains substantifs : « Chaldéen » quand il est adjectif (liste des acteurs), « Cité » (v. 76, v. 120), « Province » (v. 249), « Géant » (v. 276), « Lion » (v. 277), « Hiver » (v. 372), « Cour » (v. 384), « Mage » (v. 445), « Juge » (v. 602), « Époux » (v. 772), « Ématien » quand il est adjectif (v. 975), « Pilote » (v. 765, v. 1005), « Pharmaque » (v. 1026), « Palais » (v. 1079), « Eunuque » (v. 1160).

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Espaces, traits dunion, apostrophes

Toutes les graphies ont été modernisées : cela nous a conduit à supprimer un espace dans certains cas (« puis que » (v. 289, v. 587), etc.). Nous avons aussi supprimé les traits dunion dans certains cas (« aussi-tôt » (v. 746), « bon-heur » (v. 877, v. 1150, etc.), etc.). De même, nous avons supprimé lapostrophe dans certains mots : « naguères » (v. 864), « entreux » (v. 687), etc.

Dans certains cas, peu nombreux, nous avons ajouté un trait dunion (« là dedans » (v. 928)).

Orthographe

Comme pour toutes les autres pièces publiées dans ce volume, nous avons modernisé systématiquement les conjugaisons des verbes, supprimant ainsi les imparfaits et les conditionnels en -oi, les formes plurielles en -ez, ajoutant les désinences actuelles aux impératifs ou aux premières personnes du singulier. Nous avons systématiquement remplacé lorthographe ancienne par lorthographe actuelle, en suivant les principes de dissimilation ordinaires.

Lorthographe du xviie siècle étant très libre, nous navons pas considéré comme coquilles ce qui nest peut-être quune variation parfaitement admise de la forme de certains mots.

Coquilles

Nous avons relevé trois coquilles manifestes dans le texte :

Au vers 469, de doit être remplacé par ne, que nous avons modernisé en ni.

Dans la scène 2 de lacte II, Alexandre sadresse à un mage, mais les répliques du mage sont attribuées à Perdice dans lédition originale. Ce personnage, appelé par Alexandre, est par ailleurs absent de la liste des acteurs. On peut supposer que cette absence tient au fait que le personnage du Mage était joué par lacteur incarnant 197Perdice, qui nintervient pas dans cet acte. Lédition Stengel ne corrige pas, mais il nous semble indispensable dintroduire ce personnage supplémentaire dans la scène pour se conformer aux usages de lecture du théâtre contemporain. Nous introduisons également le personnage, entre crochets, dans la liste des acteurs.

Au vers 628, « dût » doit être remplacé par « doit », le subjonctif imparfait ne trouvant pas de justification dans la phrase.

Les rimes 

Nous navons pas maintenu ce qui serait aujourdhui une rime pour lœil et avons modernisé lorthographe ou la grammaire (par exemple, insolent/violant (v. 99-100)). Le seul cas où elles nont pas été modifiées concerne une rime qui serait altérée par une modernisation : harnois/exploits (v. 287-288).

Ponctuation

Nous avons cherché à respecter la ponctuation de lédition princeps qui a souvent une fonction respiratoire plutôt que syntaxique, comme cest encore lusage dans le théâtre du xviie siècle. Cependant, conformément aux principes en vigueur dans la collection, nous avons dû moderniser certains usages pour faciliter la compréhension et clarifier la syntaxe dans la mesure du possible. Le lecteur trouvera à la fin de lintroduction générale lexposé des principes que nous avons suivis pour moderniser la ponctuation ; nous ne détaillons ici que quelques points.

Comme pour tous les textes du volume, nous avons remplacé systématiquement les deux points lorsquils précèdent un alinéa en choisissant une ponctuation plus forte : point-virgule, point ou point dinterrogation en fonction des articulations logiques ou de la syntaxe (v. 112, 260, etc.). Dans dautres cas, nous avons choisi de traduire la courte pause marquée par les deux points par leur équivalent dans la ponctuation actuelle : cela peut être parfois une virgule (Argument), un point-virgule (par exemple, v. 171), un point (par exemple, v. 241 ou v. 447), ou un point 198dexclamation (par exemple, v. 96). Cependant, nous les avons conservés lorsque leur usage correspond au nôtre (Argument, v. 1350).

Pour clarifier la syntaxe et mieux faire apparaître certaines intonations, nous avons choisi dajouter points dinterrogation et points dexclamation en fonction des structures de phrase et de vers (par exemple, v. 35, 96, 294, 463, 730, 1198). Nous navons pas ajouté ces marques de ponctuation après les interjections (Ah, Hé, Las, Hélas, etc.) sauf quand elles sy trouvaient dans le texte original (v. 285, 1007), ce qui est très peu fréquent. Nous avons ajouté des guillemets pour mieux faire apparaître une citation dans le texte dun personnage (v. 229-233). Enfin, nous avons transformé à trois reprises un signe en points de suspension (v. 169, v. 337, v. 887) quand la syntaxe incomplète laisse deviner une interruption provoquée par lentrée inopinée dun personnage.

Dans des cas trop nombreux pour être ici rapportés, nous avons supprimé un signe de ponctuation pour rendre la syntaxe plus claire et ne pas séparer le sujet de son verbe, un nom et son complément, un verbe et son complément.