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- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Grammaire et syntaxe françoise
- Pages : 179 à 180
- Collection : Descriptions et théories de la langue française, n° 4
- Série : Grammaires françaises des xviie et xviiie siècles, n° 2
- Thème CLIL : 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
- EAN : 9782406104575
- ISBN : 978-2-406-10457-5
- ISSN : 2274-0317
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10457-5.p.0179
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 29/03/2021
- Langue : Français
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GRAMMAIRE
et syntaxe francoise
Contenant reigles bien
exactes & certaines de la prononciation,
orthographe, construction &
usage de nostre langue, en faveur des
estrangiers qui en sont desireux.
Par Charles Maupas Bloisien.
Seconde Edition.
Reveuë, corrigee & augmentee de moitié,
& en beaucoup de sortes amendee outre
la precedente, par ledit Auteur
Gallica lingua tibi est cordi ? hunc perdisce libellum.
Plus petis ? Autoris vox adeunda tibi est1.
A ORLEANS.
Chez Olivier Boynard, Et Jean Nyon,
au Cloistre Ste. Croix.
1618.
180Avec Privilege du Roy2.
Estrangier desireux de nostre langue apprendre,
Employe en ce livret, & ton temps & ton soin,
Que si d’enseignement plus ample il t’est besoin,
Vien-t’en la vive voix de l’Auteur mesme entendre3.
visus à musa placor4
1 « La langue française te tient à cœur ? Travaille avec soin ce livret. Tu demandes plus ? Il te faut aller écouter la voix de l’auteur » ; le distique est modifié en 1625 par Maupas fils en : « Gallica lingua placet ? tenuem hunc evolve libellum. / Plus petis ? Authoris natus id ore dabit » (voir annexe bibliographique I.3, p. 478).
2 Le privilège n’est pas reproduit dans l’édition ; sur cette question, voir l’introduction, p. 21.
3 La fonction publicitaire de ce quatrain est évidente : il s’agit de recruter de nouveaux élèves. En 1625, Maupas fils le transforme en : « Estranger desireux de nostre langue entendre, / Ce livret t’apprendra sa syntaxe & ses loix. / Veux-tu par un chemin plus aisé la comprendre ? Vien : le fils de l’autheur l’enseigne à vive voix » (voir annexe bibliographique I.3, p. 478).
4 « Sous le regard de la Muse, je suis apaisé » ; cette épigraphe est ajoutée en 1618 et supprimée en 1625.