Résumé : Cette contribution présente l’activité de l’abbé Giulio Perini, un intellectuel toscan du xviiie siècle, traducteur des lettres allemandes et françaises, sensible aux premières suggestions des lumières. L’analyse vise à relier sa traduction d’une partie des Essais (39 chapitres du Ier livre) à la politique culturelle réformiste du grand-duc de Toscane, Léopold Ier, le « Salomon du midi » garant, à l’époque, de la félicité publique.