Résumé : Au-delà des héritages du scepticisme ancien et du mysticisme chrétien, l’éloge montaignien de la docte ignorance reflète la réévaluation des pratiques technico-artistiques alors en cours, une réévaluation liée à son essor renaissant. C’est à partir de ce constat que l’on essaie de comprendre ici comment ignorance et savoir sont entrelacés dans la philosophie de type essayistique.