Résumé : Un ajout manuscrit de l’exemplaire de Bordeaux, « Plaisants causeurs », au début du chapitre « Des boyteux » (Essais III, 11), laisse percevoir la subtile ironie sceptique de Montaigne, lequel, après s’être attardé sur la « reformation » du calendrier, s’attaque aux procès de sorcellerie. Ce chapitre claudiquant est mis en rapport avec « Des coches » (III, 6), qui commence pareillement par le doute sur l’incertitude des causes, lesquelles fondent les plus beaux discours.