Résumé : Une analyse du chapitre « Du repentir » dans la version anglaise de John Florio (1603) montre que le traducteur déforme l’argumentation de Montaigne selon des choix lexicaux de nature idéologique et par l’effet de surprenants faux-sens. Le lecteur anglais est ainsi privé de la complexité de la réflexion montaignienne concernant la culpabilité et la responsabilité, et mis à distance de ces questions telles qu’elles sont traitées dans les textes dramatiques et poétiques anglais contemporains.