Résumé : Giono considérait que la nouvelle n’était pas son genre. Il n’a guère été reconnu comme un grand nouvelliste par ses lecteurs, malgré la réussite précoce de Solitude de la pitié et la virtuosité narrative dont témoignent ses deux recueils posthumes, en particulier Les Récits de la demi-brigade. Il est temps de prendre au sérieux l’art gionien du récit bref pour tenter d’en dégager les principales caractéristiques.