Abstract: Sous leurs dehors paradoxaux et ludiques, les chroniques satiriques ou humoristiques que Gérard de Nerval signe aux alentours de 1840 sont le lieu privilégié d’une méditation en profondeur sur l’histoire et la politique. Tout en prolongeant le souffle goguenard et malicieusement facétieux de Figaro, petit journal auquel il a collaboré, elles préfigurent les grands textes oppositionnels des années 1850.