Résumé : « Le feu de la colère », cette métaphore largement usitée pour déterminer la puissance d’un courroux, est également une topique de la figuration de l’être en colère. Pourtant, elle est peu employée en tant que vecteur de l’écriture poétique. Présente dans la poésie satirique, elle semble dénoter une énonciation vraie et authentique. Elle participe à l’éthos du poète qui vise au sublime pour accéder à la grauitas et à la dignitas de la haute éloquence.