Résumé : Cet article observe, à partir des œuvres d’Archiloque et de Pindare puis des Odes d’Horace, si le genre dit « lyrique » peut se laisser cerner par l’acceptation ou le refus de la colère en tant que motif valable d’inspiration. La dialectique éloge/blâme sous-tend une grande partie de l’évolution de l’inspiration des poètes lyriques et la colère les divise en deux camps, l’un se réclamant d’une veine parénétique héritée d’Hésiode et l’autre d’une veine satirique provenant de la poésie iambique.