Résumé : Cet essai examine une filiation entre les Cent balades de Christine de Pizan et les Cinkante balades de John Gower. Ces deux œuvres se divisent en trois parties, dont la deuxième, encadrée par une introduction et une conclusion, décrit la condition troublée de l’amour terrestre. Cet encadrement élabore un parallèle entre la situation personnelle des poètes et celle de leur pays respectif, décrite dans la troisième partie. Les œuvres s’achèvent sur l’amour divin qui dépasse le malheur terrestre.