Résumé : Le début de l’Advision propose une représentation du monde comme corps fécond. Elle promeut une activité productive nourricière peu sollicitée par Christine de Pizan lorsqu’il s’agit d’offrir un support métaphorique à son activité d’écrivaine. En fait de métaphores nourricières, Christine se représente davantage en consommatrice qu’en nourrice. Pourtant, au gré d’une habile manipulation des lieux communs, elle tend à faire du savoir un besoin vital, plutôt qu’un simple régal intellectuel.