Résumé : La transmission onomastique spéculaire entre père et fille est déclinée entre émulation et rivalité à travers des figures comme Christine, Ortence, Nouvelle, Carmentis, Sapho, Dido ou Manthoa. Au-delà de la caution du nom du père, biologique ou spirituel, des fondatrices en sciences ou arts libéraux se font leur propre (re)nom et autorité par leur œuvre – architecturale, artisanale, politique ou littéraire. Christine se démarque significativement de Boccace dans ses stratégies onomastiques.