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Classiques Garnier

Note sur la présente édition

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre de poche
  • Pages : 23 à 24
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 12
  • Thème CLIL : 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
  • EAN : 9782812445132
  • ISBN : 978-2-8124-4513-2
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4513-2.p.0023
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 22/11/2011
  • Langue : Français
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Note sur la présente édition

Le texte retenu pour la présente édition est celui du Théâtre de poche, paru à la Librairie nouvelle en 1855 (annoncé par la Bibliographie de la France le 17 février 1855). Cet ouvrage constitue le seul recueil d’œuvres dramatiques publié par Gautier de son vivant ; le choix des œuvres retenues, ne couvrant pas toute son activité théâtrale antérieure mais sélectionnant les pièces écrites seul ou en vers, constituait alors pour l’auteur un geste éditorial signifiant. Nous n’avons donc pas cherché à compléter le recueil, afin aussi de le distinguer du volume Théâtre. Mystère, comédies et ballets, certes plus complet mais posthume (et donc artificiel), et qui a déjà servi de base à l’édition moderne.

La logique interne de la composition du recueil Théâtre de poche a été respectée, même lorsque deux pièces (Le Tricorne enchanté et Pierrot posthume) se trouvaient inversées dans leur ordre chronologique de composition et de création scénique.

L’orthographe du texte a été modernisée. En particulier, le tiret est supprimé entre « très » et l’adjectif (« très-poltron ») ou dans « très-bien », comme l’apostrophe de « grand’chose ». L’accentuation a été modernisée, en particulier l’accent circonflexe de forme archaïque : « paîrai » devient « paierai », « dévoûment » devient « dévouement », « dénûment » « dénuement ». De même, l’usage du tréma a été modernisé : l’onomatopée « aïe » remplace « aie », « poëte » devient « poète ».

Nous avons en revanche maintenu l’orthographe originale à la rime, justifiant par exemple « je sai », ainsi que l’orthographe fautive « certe », « encor », « Shakespear » ou « Versaille » lorsque celle-ci est indispensable à la correction de la prosodie. Toutes les capitales, enfin, ont été accentuées.

La ponctuation a été maintenue en l’état dès lors qu’elle n’entraînait pas d’erreur logique manifeste et n’appelait pas correction.

Le texte de chaque pièce du recueil a été systématiquement confronté aux autres éditions, en périodique, en volume ou en recueil, réalisées

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du vivant de Gautier, jusques et y compris l’édition du Théâtre. Mystère, comédies et ballets, parue chez Charpentier en 1872, peu de temps après la mort de l’auteur, et servant jusqu’ici de base aux rééditions du théâtre de Gautier. Les variantes relevées sont présentées à la fin de chacune des œuvres du recueil, appelées dans le texte par des lettres de l’alphabet. Ces différentes éditions convoquées se trouvent récapitulées dans la bibliographie qui accompagne le présent volume. Les notes de variantes intègrent aussi la confrontation des textes imprimés à tous les manuscrits, autographes ou non, connus et accessibles.