Résumé : Trois contes fantastiques de Zola, Pirandello et Thomas Mann sont analysés pour circonscrire les orientations du genre au seuil du xxe siècle. Il en résulte l’impossibilité de séparer une sphère de réalité présomptive d’avec une autre de qualité fantastique. La fusion des sphères est monnaie courante et en même temps la base inéluctable de l’écriture fictionnelle. C’est Mann qui trouve une formule heureuse pour caractériser cette intersection continue : « Tout doit être suspendu en l’air… »