Résumé : Selon Belletto, les récits de Le Temps mort (prix Jean Ray 1974) doivent être considérés comme « expression du fantastique moderne ». En effet, le recueil se rattache à plusieurs traditions du conte fantastique des trois décennies qui précèdent : ainsi le néo-fantastique de Borges, avec lequel Belletto partage l’intérêt pour la métaphysique du temps, une forte présence de stratégies métafictionnelles « postmodernes » (dense intertextualité, rôle éminent de la métalepse, fragmentation de l’individu).