Résumé : Pour échapper à la traditionnelle et souvent stérile opposition entre fantastique et merveilleux, il pourrait être intéressant de proposer un troisième terme venu de l’univers théâtral, le féerique. Ce dernier, quoique dérivé d’un genre dramatique très prisé au xixe siècle, devient au siècle suivant un concept fécond bien au-delà du domaine des arts du spectacle. Sorte de merveilleux déniaisé, le féerique ne saurait pour autant être assimilé au fantastique.