Résumé :Die neuen Leiden des jungen W., ouvrage d’Ulrich Plenzdorf paru en 1972-1973 dans la République démocratique allemande, représente un cas intéressant d’autothanatographie, qui prend comme point de départ la mort inexpliquée d’Edgar Wibeau. En étudiant les relations formelles entre les trois niveaux de voix qui s’expriment dans ce texte (les proches du jeune Wibeau ; E. Wibeau lui-même ; Werther, le héros de Goethe) l’article interroge le projet littéraire et politique de l’auteur.