Résumé : Réprouvé pour ses complaisances envers les bêtes par les clergés protestants puis catholiques des xviie-xviiie siècles, François d’Assise est peu à peu devenu, entre le xixe et le xxie siècle, une référence pour les milieux de la protection animale pourtant souvent détachés du christianisme, voire en opposition ouverte. À tel point que les Églises l’ont récupéré à partir des années 1970 pour créer un point de dialogue et d’accord avec les protecteurs, et montrer que le christianisme est favorable aux animaux.