Résumé : Si le cinéma a pu ponctuellement s’intéresser d’assez près à son œuvre, on ne sache pas que Francis Ponge fût jamais cinéphile. Il n’en demeure pas moins qu’une admiration réciproque, sinon une amitié discrète, se noua entre Ponge et Bresson. À travers ce lien, c’est non seulement le rapport du cinéma à Ponge, mais des notions aussi essentielles que la choséité, l’animalité et la spiritualité (immanence vs. transcendance) qui sont à même d’être interrogées à nouveaux frais au sein d’un exercice de poétique comparée.