Résumé : Cette étude travaille la scène pongienne de la morsure et de la mastication de la chose et de la langue, le long des « brouillons acharnés » de Comment une figue de paroles et pourquoi, à partir de la pensée anthropophage brésilienne. Dans ce cadre, où s’explicite la dimension proprement dévoratrice de la littérature et de la traduction, elle revient sur la force performative de la poésie de/chez Ponge et sur la façon dont elle permet de mettre en perspective les rapports entre chose réelle et chose littérale.