Résumé : À travers la lecture des « situations » de Ponge aux USA, de ses traductions en langue anglaise et des appropriations par les poètes des États-Unis, cet article esquisse la fabrique d’un Francis Ponge anglophone. L’étude montre que, si Ponge semble peu institutionnalisé dans les poésies anglophones, il est lu individuellement et travaille la poésie nord-américaine de façon souterraine, sans se laisser assimiler totalement, soulevant plus que d’autres auteurs la question de l’étrangèreté d’une langue à elle-même.