Résumé : L’art du portrait à Rome concilie visible et invisible, réalité et idéal, groupe et individu, imitation de l’apparence et expression de l’essence. Elle touche à la problématique du miroir : psychisme et réalité physique se reflètent l’un l’autre. C’est ainsi que la capacité – propre à un art classique – de concilier les contraires se retrouve dans les portraits romains : elle croise et multiplie les angles d’approche pour enrichir notre connaissance du sujet, dans sa complexité.