Résumé : Cet article étudie le portrait épistolaire chez Pline le Jeune, à partir d’exemples tirés du livre IX, dernier de la correspondance privée, et des lettres sur Pline l’Ancien (3.5) et Spurinna (3.1, avec 3.10 et 2.7). Les portraits projettent et reflètent l’idéal d’homme de l’élite dessiné par Pline. Liés aux imagines funèbres, peintures des esprits autant que des corps, ils présentent au lecteur des modèles sociaux, moraux et intellectuels auxquels conformer sa propre image face au miroir de la lettre.