Résumé : Cet article étudie le Bouquet sacré des fleurs de la Terre sainte du père Boucher comme le lieu même d’une rencontre du lecteur avec le divin par l’intermédiaire d’un je, d’abord singulièrement personnalisé au fil de péripéties romanesques. Puis, un je plus méditatif se déploie, expression de l’élan vers Dieu, que le corps traduit en déplacements et en effusions, afin d’émouvoir le lecteur avant qu’un je auctorial seul demeure et laisse place à celui même du lecteur, pèlerin en esprit.