Résumé : Cette contribution étudie la chanson spirituelle qui, par la technique du contrafactum, oscille entre profane et sacré, exprime l’élan mystique comme le discours catéchétique. Le chant énonce un je lyrique, mais bloque sa personnalisation, car il est dédié à l’appropriation d’un lecteur-chanteur. Mais le plain chant communautaire fait place à une polyphonie où s’entendent les voix singulières, en un moment de sociabilité privée qui se veut proche du chœur angélique.