Résumé : Oscillant entre une liberté viscéralement désirée et l’ennui provoqué par une pratique touristique déjà trop balisée, les voyages du jeune Flaubert forment une paradoxale recherche de l’échappée. Sous les désillusions ne cesse pourtant de percer l’espoir d’un épanouissement vital à l’appel des horizons. Vécu comme une urgence de l’être, le voyage flaubertien est un rapport intime au monde et une quête existentielle à laquelle répond l’exercice esthétique de l’écriture au retour de la Bretagne.