Résumé : Dans le long voyage littéraire et critique de Roland Barthes, Flaubert a été un compagnon utile, une présence dans l’écriture, jusque dans les derniers cours au Collège de France, sur le chemin qui mène à la Vita Nova. En relisant les fragments du Voyage en Italie de Flaubert à la lumière du projet barthésien de la préparation du roman, cet article montre que dans la notation flaubertienne réside un désir, une volonté, un élan vers le Roman comme pratique absolue de l’écriture.