Résumé : Flaubert a rêvé d’Orient, depuis son enfance. En 1849, il réussit à s’y rendre en compagnie de Du Camp. Cette expérience viatique constitue un événement qui sera vécu sous le signe de la jouissance. Celle-ci l’a conduit à vivre autrement aussi bien le voyage que le rapport à l’altérité ainsi que le laissent voir ses carnets et lettres d’Égypte. C’est que, au-delà de tout, le voyage lui a permis de mieux se centrer sur soi pour se dépasser et permettre l’éclosion de l’homme des lettres.