Résumé : Le premier voyage de Flaubert en Italie, en 1845, est une déception : ses aspirations romantiques se heurtent à la présence de sa famille. Six ans plus tard, à la fin de son périple oriental, le second séjour italien marque un net changement de posture et témoigne de la manière dont l’écrivain a désormais forgé son système artistique. La confrontation des carnets tenus en Italie montre qu’il s'est délesté de son moi pour se faire « œil », ouvrant ainsi la voie à ses grands romans impersonnels.