Résumé : Si les figures de répétition, dans les Amours de Ronsard et de Baïf, se mettent au service à la fois d’un « remembrement » du corps féminin fragmenté et d’une érotisation, cet article montre qu’elles sont utilisées différemment par les deux poètes : alors que Ronsard a surtout recours à des figures de répétition circulaires (le chiasme et l’anadiplose), Baïf favorise les répétitions linéaires, qu’elles soient verticales (dans le cas de l’anaphore) ou horizontales (dans celui de l’épizeuxe).
Série : Rhétorique, stylistique, sémiotique, n° 11
Thème CLIL : 3154 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage -- Stylistique et analyse du discours, esthétique