Résumé : Fort importante à l’époque napoléonienne, la tragédie compte pour 44 % des représentations à la Comédie-Française entre 1799 et 1815, dont 50 % de pièces du dix-septième siècle. Cet article analyse les transformations qu’a subies la tragédie « classique », pour remettre en cause ce qualificatif souvent appliqué à des créations de l’époque, souligner sa flexibilité et son caractère problématique.