Résumé : La correspondance de Diderot et ses Entretiens avec Catherine II montrent la prédilection du philosophe pour la compagnie féminine : Mme d’Épinay, Mme Necker, la princesse Daschkoff, sa propre fille Angélique Diderot, ou Mme d’Aine, toutes parlent une langue qu’il perçoit comme proche du cœur et non dénaturée. Il théorise d’ailleurs dans Sur les femmes (1772) le bénéfice qu’il en retire, au risque de minorer pour elles la nécessité d’une éducation solide, et d’une vie sociale à l’égale des hommes.