Résumé : Même si dans le dernier quart du xixe siècle les Françaises ont finalement eu accès aux études médicales, elles sont restées minoritaires parmi les praticiens lors de la création de l’Association française des femmes médecins. A-t-elle été créée en réponse à cette faible féminisation de la profession médicale ? Dans quelle mesure les centres d’intérêt et les engagements de ses membres ont-ils été influencés par le fait qu’elles étaient des femmes de science dans un métier d’hommes ?