Résumé : Malgré une absence de preuves patente, un bruit insistant attribue depuis deux siècles l’un des plus violents pamphlets contre la participation des femmes au pouvoir, Les Crimes des reines de France, depuis le commencement de la Monarchie jusqu’à Marie-Antoinette, à Louise de Kéralio (1758-1821). Cette historienne, éditrice, journaliste engagée dans les débats de la Révolution et finalement romancière n’a pourtant ni signé ni jamais revendiqué ce texte paru en 1791 à Paris, plusieurs fois réédité.