Résumé : L’édition en cours des romans « sentimentaux » a découvert leur large réécriture, qui a échappé à tous les critiques contemporains, B. Louichon y compris, et notamment d’Adèle de Sénange (1794). De la fin du xviiie siècle à l’édition Eymeri, le détail du texte a connu de notables changements, dont l’ajout d’une fin pour Adèle, et une moralisation accrue. Cette réécriture traduit la mise en place de l’ethos de la femme-auteur, responsable de l’image actuelle de romancière « morale » de Souza.