Résumé : Les biographes de Flaubert se sont acharnés à ridiculiser la femme de lettres qu’est Louise Colet. Les éditeurs de la correspondance ne reproduisent même pas le poème intitulé « Souvenirs » qu’elle composa pour le jeune Gustave, après une nuit d’amour, à Nantes, en 1846. Cet épithalame mérite l’attention, ne serait-ce que par la liberté avec laquelle la jouissance sexuelle y est contée. L’image injuste du bas-bleu nous a été transmise par Maxime Du Camp, son ennemi juré. Elle mérite réparation.