Résumé : Cette étude montre l’image ambiguë de la femme que construit le plaidoyer de Wier, traduit par Grévin. Si l’argument de la folie disculpe les « femmelette[s] » accusées de sorcellerie, les choix stylistiques du traducteur se lisent néanmoins comme une mise en avant d’une irresponsabilité qui profite à Satan. À travers une analyse de phénomènes linguistiques centrés autour des adjectifs et des participes, on étudiera comment les Cinq livres rappellent que le féminin serait corrompu.