Résumé : Ce texte s’est concentré sur le contexte socioéconomique, politique et culturel qui a favorisé à Arles (xiie-xiiie s.) une extraordinaire ferveur littéraire. Ce centre s’est révélé un laboratoire intéressant pour examiner les échanges synallagmatiques entre organes municipaux et intelligentia citadine. Il permet de vérifier comment une poésie, née dans les milieux courtois et véhiculée comme expression de la classe aristocratique, a pu subsister dans la ville, s’ouvrant ainsi à un public plus large.