Résumé : La contribution éclaire un des aspects les plus intéressants du traité sur les médicaments simples de Sérapion, exemple de l’intersection des langues arabe, latine et italienne ; la terminologie scientifique en question présente un caractère exclusivement cultivé ; les arabismes, transmis par voie savante à travers le latin, dont l’existence est pour la plupart liée à la tradition manuscrite, sans correspondance dans la langue vivante, posent dès lors beaucoup de problèmes d’interprétation.