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Classiques Garnier

Avertissement

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Faust suivi du Second Faust
  • Pages : XLVII à XLVIII
  • Réimpression de l’édition de : 1990
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 373
  • Série : Textes du monde
  • Thème CLIL : 4033 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Langues étrangères
  • EAN : 9782812418761
  • ISBN : 978-2-8124-1876-1
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1876-1.p.0053
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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AVERTISSEMENT

Le texte que nous donnons de la traduction de Faust par Gérard de Nerval est celui de la troisième édition, parue en 1840. Il y eut du vivant de Nerval cinq éditions de cette traduction. Les deux premières (1828 et 1835) ne contiennent que le premier Faust; la quatrième (1850) et la cinquième (1852), qui n'est qu'une réimpression de la précédente dans un magazine (Les Veillées littéraires illustrées), compren¬ nent aussi le second Faust, sous la forme d'un résumé très abrégé; la troisième (1840) donne du second Faust un exa¬ men analytique pour certaines parties et la traduction pro¬ prement dite pour certaines autres; c'est donc le texte le plus complet, et c'est pourquoi nous l'avons choisi. Dans une note mise à la suite du premier Faust dans les éditions de 1850 et 1852, et que l'on trouvera dans notre note 134, Nerval rappelle qu'il n'avait pas vingt ans quand il fit cette traduction, qu'il qualifie de « travail assidu d'un écolier ». Il mérita pourtant l'éloge de Gœthe, ainsi qu'il le rapporte dans la même note. Il suppose que ce sont les pas¬ sages qu'il avait traduits en vers qui avaient « frappé par¬ fois le grand poète », et il paraît regretter d'avoir substitue à plusieurs d'entre eux, dès la deuxième édition, une ver¬ sion en prose. C'est pourquoi nous avons rétabli en notes les parties ainsi transformées, et nous avons signalé aussi les variantes dans les passages dont la traduction en vers a été conservée dans toutes les éditions. Il nous a paru intéres¬ sant, quelle que fût la qualité des vers, de montrer comment, d'une édition à l'autre, Nerval a cherché à les améliorer. Dans le texte en prose, Nerval apporta des corrections,

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nombreuses surtout dans la deuxième et la troisième édi¬ tion, moins nombreuses dans les deux autres. Nous n'avons pas jugé utile de les relever, car il ne s'agit pas d'une œuvre originale, mais d'une traduction que son auteur a voulu rendre de plus en plus exacte. Mais nous avons, d'autre part, donné les notes de Nerval, qui, absentes dans l'édition de 1840, figurent dans l'une quelconque des autres ; elles ne sont pas inutiles, en effet, pour l'intelligence du texte. Nous avons signalé les passages en vers que Berlioz utilisa pour le livret de la Damnation de Faust, mais, bien entendu, sans relever les quelques changements qui leur furent ap¬ portés pour cette adaptation. Nous avons fait précéder cet ouvrage des préfaces qui, sous des titres divers, accompagnent les diverses éditions. Enfin nous donnons en appendice : 1° La dernière scène de Faust, traduite en vers, et anté¬ rieure à la traduction du premier Faust, dont elle est entiè¬ rement indépendante; 2° Le fragment d'un drame de Faust, en prose, par Gérard de Nerval, indépendant lui aussi de la traduction. Le manus¬ crit de ce texte fait partie des collections du savant nervalien Aristide Marie, qui, avec une bonne grâce dont nous lui sommes grandement reconnaissant, a bien voulu nous auto¬ riser α l'imprimer dans la présente édition. 3° La Légende de Fauste, par Widmann, traduite en français, au XVIe siècle, par Palma Cayet, et que Gérard de Nerval a fait figurer dans les éditions de 1840, 1850 e/ 1852. M. A.